28 nov. 2014

La presse française ment

 La France va mal, on le savait, mais l'état d'esprit français est constamment désinformé par sa presse locale.

 Ignorant superbement que la 500X dispose du châssis de la Jeep Renegade, ce qui en fait un modèle sans concurrence en Europe, l'agence française de Reuters prétend sottement que FIAT FCA n'aurait pas grand chose d'autre à montrer au Mondial de l'automobile de Paris qu'une nouvelle version de la 500. Nostalgique de la haute conjoncture, le quotidien français LeFigaro ne peut se faire à l'idée que l'époque glorieuse de l'industrie hexagonale soit révolue et ose regretter que l'indémodable Fiat 500 soit toujours sur le devant de la scène, alors que d'anciens modèles comme la Lancia Delta ou l'Alfa 75 ont disparu. Le quotidien français LeFigaro va plus loin et prétend que le temps des succès pour les marques automobiles transalpines est bien loin et impute cet état de fait au regroupement sous FIAT FCA. Cependant, à la différences des marques françaises qui se sont fait racheter par les Japonais et par les Chinois, la stratégie de FIAT FCA lui a permis non seulement de conserver ses marques, mais également d’acquérir le troisième groupe américain sans dépendre des aides de l’État.  L'agence française de Reuters se plaint même que le modèle vedette de FIAT FCA est décliné trop régulièrement, critique cette stratégie axée sur les gammes 500 et met en doute la capacité d'innovation du constructeur. Mais les Français ne tiennent pas compte non plus des regroupements et des innovations technologiques comme le Common Rail, le Down Sizing, le Flex-Fuel, la boîte TCT, le système Stop-n-Go et Twin Air, technologies sans égales en Europe, qui ont permis d'optimiser les bicylindres, comme le  V6 VM et Pentastar.

 L'agence française de Reuters prétend en outre que la 500 prend de l'âge et le succès de ses déclinaisons reste limité, car FCA manque d'une offre compétitive alors que VAG, PSA et RSA continuent de lancer avec succès des évolutions de modèles anciens, qui passent pour des nouveautés VAG multiplie les versions de sa Golf , vers le haut en Passat et vers le bas en Polo, sous les marques VW, Audi, Skoda, Seat et cette stratégie marche.  Cependant pour l'agence française de Reuters, le nouveau modèle révolutionnaire basé sur le Jeep Renegade ne modifiera probablement pas radicalement l'image de la marque FIAT, dont le Reuters français pense que la gamme vieillit faute de nouveaux modèles. Mais les Français ne tiennent pas compte de la jolie Sedici, qu'elle remplace, ni du Jeep Grand Cherokee, du Jeep Cherokee, du Jeep Renegade, du Fiat Freemont, de la Dodge Dart, de la Chrysler 200, de la Fiat Viaggio, de la Fiat Ottimo et de la Fiat Panda.

 Après le rachat à 100% de l'américain Chrysler par FIAT, l'agence française de Reuters affirme que le nouveau groupe FCA s'est fixé des objectifs de croissance ambitieux qui s'appuient notamment sur le potentiel de développement prêté à Alfa Romeo, Maserati et Jeep.  Alors que les 12 marques du groupe FCA connaissent actuellement une croissance supérieure à celle du marché, le quotidien français Figaro daigne reconnaître que sur le papier, cette stratégie est séduisante, mais objecte qu’elle nécessitera des moyens financiers considérables. Mais le quotidien français Figaro prévient alors que la mise sur les marchés de ces nouveaux modèles va coûter une somme considérable, à la hauteur des défis qui attendent le constructeur.  Contredisant les critiques de frilosité, la vente de 10% du capital de Ferrari sur les marchés publics va autoriser de porter les investissements de 5,6 milliards en 2011 à plus de 8,6 milliards d'euros en 2015.

 Le quotidien français Figaro salue tout de même le fait que FIAT FCA veut faire d'Alfa Romeo une marque globale, présente sur plus de marchés et plus de segments de marché en revenant notamment aux États-Unis. Le quotidien français Figaro estime que les prévisions de 300.000 ventes pour Alfa en 2016 contre 100.000 l'an dernier est un objectif ambitieux. Enfin, FIAT FCA compte profiter du dynamisme de Jeep, pour l'instant la seule vrai marque mondiale de FCA. Quant à la marque Fiat, elle va se focaliser sur les petites voitures, avec la Panda et toute une gamme autour de la 500. Selon le Reuters français, la nouvelle 500X présentée à Paris appartient à la famille des "crossovers", une catégorie qui a le vent en poupe en ce moment. Mais les Français critiquent ce choix, car ils n'ont aucun modèle comparable à opposer à la Fiat 500X - Jeep Renegade.

 L'agence française de Reuters juge logique de concentrer les efforts sur les marques et les modèles haut de gamme, qui se vendent bien aux États-Unis et sur les marchés émergents. Confronté à un taux de chômage français sans précédant et à une dette française abyssale, le quotidien français Figaro ose parler d’un mauvais choix en matière automobile, car tout va très vite. Pensant qu’un constructeur ne peut limiter ses investissements sans prendre le risque d'être rapidement dépassé, le quotidien français Figaro, prône de continuer de produire 4 gammes complètes de modèles invendables dans trois marques différentes. Or ces périodiques français n'ont pas compris que la crise impose de faire des modèles économiques et leurs marques qui ont continué de présenter une pléthore de modèles invendables se sont fait racheter par les Chinois et les Japonais. Le Reuters français ose ajouter que si même si la reprise en Europe s'accélérait, Fiat serait à coup sûr perdant, car le Reuters français prétend que la gamme FIAT vieillit. Les Français ne réalisent pas que des modèles moyens de gamme innovants sont déjà en production en Chine, au Brésil, aux Etats-Unis et n'attendent que la reprise pour venir chez nous. Les remplaçantes des magnifiques Punto et Linea seront fabriquées dans l'unité de production polonaise de Tychy et la remplaçante de la splendide Bravo sera fabriquée dans l'unité de production turque. Le dilemme pour FIAT FCA est de décider si ces voitures doivent faire partie de la famille 500, 600 ou conserver leur nom.

 Alors que la marque Fiat est bien présente aux États-Unis, au Brésil, en Inde et en Chine avec des modèles adaptés à ces marchés, l'agence française de Reuters s'inquiète du risque de voir FCA négliger la marque Fiat en Europe. Bien que Fiat ait écoulé 34% des ventes totales du groupe, soit 1,5 million de voitures l'an dernier, le quotidien français Le Figaro rappelle qu’en 1990 les trois marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia et Ferrari occupaient le deuxième rang européen et avec 13,6 % du marché, talonnait alors le groupe VAG. De plus, comme depuis le début de l’année 2013, FCA n'a vendu que 6,2% des voitures écoulées en Europe, le quotidien français Figaro ajoute qu’il n'occupe plus que le 8e rang européen, derrière VAG, PSA, RSA, GM, Ford, BMW et Hyundai-KIA. Pour cette raison, le quotidien français Figaro estime que le constructeur de la 500 n'est plus que l'ombre de lui-même dans une Europe sinistrée, car en novembre, il a vendu moins de voitures dans l’Europe communautaire que sur son seul marché brésilien. Ce fait seul montre bien qu'il est un constructeur moderne qui a su faire face à la mondialisation, car PSA a également vendu en juin plus de voitures en Chine qu'en France. L'agence française de Reuters ose ajouter que si la reprise en Europe s'accélérait, Fiat serait à coup sûr perdant, à cause de sa gamme prétendument vieille. Les Français ne réalisent pas que des modèles moyens de gamme innovants sont déjà en production en Chine, au Brésil, aux Etats-Unis et n'attendent que la reprise pour venir chez nous.

 Selon l'agence française de Reuters, la Fiat 500, lancée en 2007, pour relancer la marque en utilisant les méthodes appliquées à Mini par BMW, s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires en six ans. Mais le Reuters français estime que cette version modernisée d'un modèle historique du groupe n'a pas spécialement favorisé le reste de la gamme. C'est qu'en réalité, que la mauvaise réputation donnée par les Français à la marque FIAT, associée à la crise, a imposer de rétablir l'image de la marque en partant d'en bas. Les moyens et hauts de gamme étant réservés à des marchés plus porteurs, que le marché français.  Le Reuters français enfonce le clou en prétendant que la stratégie de FCA a été mise à mal par la crise en Europe, qui a été particulièrement douloureuse pour le marché automobile, et qui commence tout juste à se redresser. Alors qu'en réalité, le rachat du groupe Chrysler au Etats-Unis, la poursuite des opérations avec FIAT Automoveis au Brésil et FIAT Tofas en Turquie ont permet d'encaisser la crise avec sérénité. Le Groupe FIAT FCA a subit moins de dégâts que les groupes français, qui sont passés en mains étrangères. Le Reuters français se permet même de prétendre que pendant ces années de vaches maigres, la gamme Fiat a continué de vieillir. Selon le Reuters français, une hypothétique Punto break, aurait même aujourd'hui neuf ans. Mais les Français, qui ne considèrent que le marché français, ne tiennent pas compte du Jeep Grand Cherokee, du Jeep Cherokee, du Jeep Renegade, du Fiat Freemont, de la Dodge Dart, de la Chrysler 200, de la Fiat Viaggio, de la Fiat Ottimo et de la nouvelle Fiat Panda.

 Étonnamment, l’agence française de Reuters pense que BMW, qui a copié FIAT avec sa Mini, a par contre fait ce qu'il fallait pour maintenir des ventes régulières au fil des ans en lançant lentement mais régulièrement des déclinaisons de ses produits. L'agence française de Reuters  insinue que Fiat n'a pas été aussi disciplinée, car les déclinaisons qu'il a sorties ont été relativement invisibles pour le consommateur moyen. Selon  le quotidien français Figaro , en revanche, le groupe italien a mieux résisté sur les petits véhicules, grâce à une production de voitures moyennes populaires, avec un avantage prix par rapport à ses compétiteurs allemands ou français. Alors que la stratégie de FCA pour la Fiat est de rétablir sa réputation, le quotidien français LeFigaro claironne que FIAT FCA va ainsi rater le tournant du low-cost alors qu'il détenait des positions enviables sur ce segment. Le quotidien français LeFigaro va encore plus loin et prétend que l'industriel italien s'est fait damer le pion par les constructeurs coréens ou allemands en Europe de l'Est, alors qu’historiquement, il était industriellement présent en Russie, en Pologne, en Hongrie et en Serbie. Le  quotidien français LeFigaro salue par contre le modèle Logan de Dacia, qui a grappillé des parts de marché sur le segment des voitures bon marché en Europe de l'Ouest. A ce sujet, le quotidien français LeFigaro ne s’appesantit pas sur le fait que RSA s’est emparé du japonais Nissan, du russe LADA, du roumain Dacia avec l’aide des deniers publics. Mais le quotidien français LeFigaro informe que le constructeur italien a glissé du deuxième au huitième rang européen en 20 ans. Mais les Français ne réalisent pas que le groupe est devenu 2 groupes importants et que FCA est septième mondial.  Conscient du FIAT bashing que subit la marque dans la presse, la marque italienne a décidé de se concentrer sur le segment A et B avec la 500 et la Panda en Europe. Les autres segments sont couverts par ses filiales américaine, brésilienne, turque, indienne et chinoise.  La rénovation en profondeur des modèles Chrysler grâce aux technologies FIAT, fait qu'ils se vendent incroyablement bien.

 L'agence française de Reuters constate que la part de la marque Fiat sur le segment B du marché est tombée de 9,3% en 2007 à 6,2% l'an dernier et elle pourrait encore reculer à 5,7% d'ici 2018. le quotidien français LeFigaro renchérit que cette supposée descente aux enfers tient à des erreurs et à un positionnement de généraliste très difficile à tenir sur un marché automobile européen qui s'est transformé. Ainsi, avec la montée en puissance des marques haut de gamme allemandes, Fiat a perdu pied sur le marché des grands véhicules, jusqu'à abandonner les segments D et E. Un temps référence en Europe sur le haut de gamme, Alfa Romeo et Lancia ne sont pas parvenus, à conserver des positions fortes sur ces créneaux. Le quotidien français LeFigaro  déplore même que FIAT, qui avait pourtant participé dans les années 1960 à la création de Lada, en Union soviétique, pour fabriquer localement des Fiat 124, a été doublé là encore par la firme française subventionnée RSA, qui est devenue le premier actionnaire d'Avtovaz, maison mère de la Lada. Seul reste le Brésil, où la marque italienne conserve de fortes positions, avec une production locale qui a quasiment doublé en quinze ans. L'agence française de Reuters prévient encore que sur le segment A, celui de la Fiat 500 et de la Panda, la part du groupe pourrait revenir sous 5% contre environ 7%.  Le quotidien français Figaro assure d'ailleurs que FIAT FCA est conscient de la fragilité à long terme de cette situation et bataille pour redresser le groupe en Europe. Afin de rendre les productions réalisées en Italie économiquement rentables,  une nouvelle stratégie passe par la montée en gamme. Sur les 4 marques concernées par cette opération, 2 opèrent dans le secteur du luxe: Ferrari et Maserati, alors que beaucoup d'espoirs reposent sur le renouvellement d'Alfa Romeo. Le quotidien français LeFigaro, explique que FIAT FCA avait du lâcher prise au début des années 2000 avec l'offensive des filiales européennes des groupes américains (Ford Fiesta et Opel Astra), puis avec l'arrivée des coréens Hyundai et Kia.

 Comme ces concurrents étrangers avaient entamé les positions commerciales des marques du groupe italien et rogné les marges, Fiat a différé le renouvellement de ses modèles et a ralenti ses investissements dans les technologies. Ce repli, en minimisant les dépenses et se recentrant sur les petites voitures, est alors devenu le cœur de la stratégie de Fiat, pour affronter la mondialisation, la globalisation et la faillite de l'Europe.

Source : Internet (page actualisée le 12/12/2014)