6 juin 2015

Histoire de l'ALFA

 Fondée par des ingénieurs et des investiteurs en 1905, l'A.L.F.A. ( Anonima Lombarda Fabbrica Automobili ) présente une longue et prestigieuse histoire, qui débuta malheureusement par une faillite.

 Rachetés par des ingénieurs et des investisseurs en 1909, les ateliers de Portello près de Milano de la S.I.A.D. ( Società Italiana di Automobili Darracq ), également en faillite, constituent la base d'une nouvelle société A.L.F.A Milano.
  Or, fondée à Naples par l'ingénieur polytechnicien Nicola Romeo en 1910, la Società Simplice del Ing. Nicola Romeo veut aussi se lancer dans l'aventure automobile.

 Conçue par le brillantissime ingénieur Giuseppe Merosi en 1910, l'Alfa 24 HP entre en production en 1911 et cette première voiture de marque ALFA Romeo reste en production jusqu'en 1920. D'une cylindrée de 4 litres pour 42 ch, les moteurs ALFA étaient dès le départ dotées de révolutionnaires soupapes en V à 90 degrés et les châssis robustes offrent une excellente tenue de route, ce qui pousse la société A.L.F.A. à s'orienter vers la compétition.
 Pour cette dernière raison, l'Alfa 40/60 HP de 1913 fut dotée d'un moteur 6 cylindres de 6 litres développant 70 ch. Conçue également par l'ingénieur Giuseppe Merosi et carrossée par le carrossier Castagna, une Alfa 40/60 HP à carrosserie monospace révolutionnaire autorisa même en 1914 la vitesse de 150 km/h. Des versions spéciales destinées à la course avec des moteurs à arbres à cames en tête et quatre soupapes par cylindre sont également produites dès 1914.

 Rachetés par l'ingénieur polytechnicien Nicola Romeo en 1915, les ateliers et la raison sociale A.L.F.A. transforment la Società Simplice del Ing. Romeo di Napoli en un constructeur automobile renommé : ALFA Romeo.
 Également rachetés par l'ingénieur polytechnicien Nicola Romeo en 1916 et 1917, les Officine Meccaniche di Saronno, Officine Meccaniche Tabanelli di Roma et les Officine Ferroviarie Meridionali di Napoli achèvent de transformer la Società Simplice del Ing. Romeo en une Società Anonima del Ing. Nicola Romeo & Co.

 Conçue par le brillantissime ingénieur Vittorio Jano, l'Alfa Romeo Torpedo 20-30 HP ES, entre en production en 1920, son succès immédiat pousse la société A.L.F.A. à s'orienter vers la compétition et à créer en 1923, la lignée Quadrifoglio Verde. Conçue par l'ingénieur Vittorio Jano, l'Alfa Romeo 6C dispose en 1926, d'un 6 cylindre en ligne de 1500 cm cubes. Également conçue par l'ingénieur Vittorio Jano, l'Alfa Romeo 6C disposait en 1929, d'un 6 cylindre en ligne de 1750 cm cubes.
  Fondée par le concessionnaire Alfa Romeo de Modène en 1929, la Scuderia Ferrari fait remporter des victoires aux Alfa Romeo de course.

 A la différence de la FIAT, l'ALFA souffre de la crise de 1929 et est intégrée dans l'IRI en 1933, si bien que la prestigieuse firme Alfa Romeo est dépendante de l'Etat italien pendant 53 glorieuses années. La Scuderia Ferrari fera donc courir préférentiellement des Alfa Romeo, et deviendra l'écurie de course officielle d'Alfa Romeo en 1933, quand l'usine se retire de la compétition. Absorbée par ALFA Romeo en 1938, la Scuderia Ferrari est transformée en "Alfa Corse", alors que Enzo Ferrari fonde sa propre enseigne en 1940.

 Lauréate du concours d'élégance de la villa d'Este 1949, l'Alfa Romeo 6C 2500 conserve de beaux restes, dont le fabuleux moteur. Mais, conçue par l'ingénieur Joseppe Busso, l'Alfa 1900 sortie en 1950 la surpasse car elle était dotée d'une carrosserie autoporteuse, d'une culasse en alliage léger, de deux arbres à cames en tête et de chambres hémisphériques.
L'Alfa Romeo 158 et sa déclinaison l'Alfa Romeo 159 sont des voitures de course de Formule 1 fabriquées par le constructeur italien Alfa Romeo de 1938 à 1951, surnommées « Alfetta » à cause de leurs dimensions réduites.

 Conçue par le brillantissime ingénieur Gioacchino Colombo avec la collaboration de l'ingénieur Alberto Massimino, Championne du Monde de Formule 1 avec Farina en 1950, l'Alfa 158 Alfetta est dotée d’un moteur d’un litre et demi de cylindrée avec une puissance très élevée, obtenue grâce à deux compresseurs Root. Championne du Monde de Formule 1 avec Fangio en 1951 l'Alfa 159 conforte cette hiérarchie.

 Suite à la disparition d'Isotta Fraschini, la firme Alfa Romeo signe en 1952, un accord de coopération avec F.N.M au Brésil pour la fabrication de sa gamme de poids lourds. Suite au désistement de l'Etat Brésilien, la firme Alfa Romeo rachète totalement FNM (Fabrica National di Motore) en 1968, pour exporter des voitures.

 Dotée de la fameuse transmission transaxle des Alfa 158/159, et du moteur Bialbero tout alu, issu de l'aviation, l'Alfetta, que lance la firme ALFA Romeo en 1972 est une berline sportive supérieure. Dotée au départ d'un 1800 de 122 cheveaux, la gamme s'élargit en 1974 avec l'apparition d'un 1600 de 108 ch. d'un 2000 de 130 ch. et d'une version diesel. Pour rivaliser avec BMW qui s'installe sur le créneau des berlines au tempérament sportif, la prestigieuse firme Alfa Romeo lance le fabuleux coupé Alfetta en 1976.


 Afin de favoriser l'emploi dans les régions du Sud de l'Italie, Alfa Romeo lança l'Alfasud à traction avant et à moteur boxer produite à Pomigliano d'Arco, près de Naples. Conçue par l'ingénieur Rudolf Hruska et carrossée par Giorgetto Giugiaro, l'Alfasud entre en production en 1972. Par la suite, la firme ALFA Romeo cèdera 43 % du capital de F.N.M. à Fiat V.I. en 1973.

Avec la régie Renault, la firme ALFA Romeo fonde la firme SOFIM en 1974.

Finalement, la firme Alfa Romeo cèdera la totalité du capital de F.N.M. à IVECO en 1976.


 Sur la base de l'Alfetta, la firme Alfa Romeo lance l'Alfa 90, carrossée par Bertone en 1984. Mais Alfa Romeo n'est plus de taille à lutter avec la concurrence et est intégrée dans la non moins prestigieuse firme Fiat en 1986, la prestigieuse firme Alfa Romeo non seulement rejoint la fantastique marque Lancia mais côtoie à nouveau son ancien département de sport Ferrari.

 Également conçue sur la fameuse plate-forme transaxle et prenant la suite de la Giulietta, l'Alfa 75 conserve la sonorité particulière du Bialbero et son tempérament. A partir du châssis de la 75 sera développée un coupé hors série, la SZ dessinée et produite chez Zagato. Il en sera produit un millier avant l'entrée en scène de la version découvrable RZ.  C'est la fin de la propulsion arrière.



Pour remplacer les modèles Alfa 6 et 90, la firme ALFA Romeo lance la fabuleuse 164 en 1987.

Pour des raisons économiques, la firme ALFA Avio a été fusionnée dans Aeritalia en 1988.

Puis, la firme ALFA Avio a été a été reprise en 1996 par Fiat Avio.

Finalement, la firme ALFA Avio a été a été intégrée dans le groupe public italien Finmeccanica en 2004.

Intégrée dans le consortium Fiat Group Automobile en 2007, la prestigieuse firme Alfa Romeo est destinée d'emblée à devenir le fer de lance de la nouvelle entité.

Malheureusement la crise survient en 2008 

20 févr. 2015

Renault précurseur ?

 La firme FIAT FCA a expliqué qu'il fallait vendre 6 millions de véhicules par an pour avoir la taille critique nécessaire à la continuation de tout groupe automobile. Toute survie en indépendance n'est rendue possible que par la concentration des moyens de production et l'internationalisation.
4L - voiture française typique
 Alors que la FIAT SPA avait appliqué ces stratégies dès le 19e siècle, la presse française désinforme ces lecteurs en leur suggérant que la Régie Renault avait compris avant l'italienne l’intérêt de s'internationaliser pour survivre. Or, la force de la Régie Renault réside :
R6 - voiture française typique
 Pour concurrencer la FIAT FCA, la Régie Renault l'a imitée et s'est implantée :
  • avec un certain succès au Brésil en 1998, soit 20 années après la FIAT SpA, mais sans la déloger de la première place.
  • avec un succès plus mitigé en Russie en 2008 et 2014, où elle a repris la production de la LADA, créé par FIAT SpA 60 ans plus tôt.
  • avec une controverse au Maroc en 2012, pour faire baisser les coûts de production exorbitants pratiqué en France.
  • avec un certain retard en Chine en 2013, où il s'est allié à Dong Feng, également lié à Peugeot et Citroen.
R16 - voiture française typique
 Pour comprendre l'expansion du groupe français, un petit retour dans le passé s'impose et la Régie Renault avait :
  • acheté les camions SAVIEM en 1955.
  • produit les moteurs SOFIM en 1970, avec FIAT SpA et Alfa Romeo.
  • acheté les berlinettes Alpine en 1973.
  • produit les moteurs PRV en 1974, avec Peugeot et Volvo.
  • avait acheté les camions Berliet en 1974, pour empêcher FIAT SpA de s'en emparer.
  • avait utilisé le brevet du suisse Alfred Buechi et lance la Renault Turbo en 1974, (avant la Porsche Turbo du groupe VAG de 1975).
  • avait créé RVI, en regroupant SAVIEM et Berliet en 1978.
  • avait utilisé le brevet du suisse Alfred Buechi et lance la Renault F1 Turbo en 1979.
  • avait copié le Chrysler Voyager et sorti le Renault Espace en 1984.
  • avait vendu sa division américaine AMC à Chrysler en 1987, qui est devenu entre-temps Jeep au sein de FIAT FCA.
 Depuis sa privatisation, l'ex-Régie Renault s'est déjà implantée :
  •  au Brésil en 1990, soit 20 années après FIAT, pour le concurrencer.
  •  en Roumanie en 1999 avec le rachat de Dacia.
  •  au Japon en 1999 avec le rachat partiel de Nissan.
  •  en Korée en 2000 avec le rachat de Samsung.
 Pour financer ces investissements l'ex-Régie Renault s'est transformé en société anonyme a été contrainte de vendre :
  •  sa division Automation, à FIAT COMAU en 1999.
  •  sa division camion, RVI à Volvo en 2001.
  •  sa division Bus, Irisbus à FIAT IVECO en 2002.
  •  sa division Tracteur à Klaas en 2008.
 L'ex-Régie Renault poursuit sa croissance :
  • en s'alliant avec Mercedes-Benz en 2010.
  • en achetant 50% du russe LADA (ex FIAT) en 2014.
  • en produisant le FIAT FCA Scudo en 2016.
 Comme FIAT FCA, le groupe Renault avec ses 8 marques est présent sur tous les continents. Cependant, en vendant 8 millions de véhicules le groupe Renault occupe le 4e rang mondial, alors qu'avec ses 12 marques, FIAT FCA n'occupe que le 7e rang mondial.

Source : Internet (page actualisée le 22/02/2015)

12 janv. 2015

Décollage 2014

Pour un groupe donné comme agonisant, FIAT FCA annonce des chiffres renversants pour 2014 : Plus de 2 millions de voitures vendues, dont 1 million pour la seule marque Jeep et 57 mois de croissance ininterrompue.

 Depuis la crise de 2008, FIAT FCA possède 12 marques, est à nouveau présent aux Etats-Unis et demeure toujours premier au Brésil. FIAT FCA se rapproche ainsi de Ford, qui a fait presque 2.5 millions de ventes. Or, après la crise de 2008, FoMoCo n'avait pas fait appel à l’État pour survivre, le deuxième groupe américain avait puisé dans ses fonds propres et s'était débarrassé de ses marques de prestige comme Rover, Jaguar, Aston Martin ou Volvo.

 Également implanté en Inde et en Chine, FIAT FCA reste cependant loin de GM, qui fait presque 3 millions de ventes. Après la crise de 2008, FeMo avait par contre du être soutenu par l'Etat. Le premier groupe américain avait été contraint de liquider ses marques Geo, Oldsmobile, Pontiac, Saturn, Hummer, Deawoo et ses participations dans Isuzu, Suzuki, Subaru, Fiat.

 Toutefois, en Italie, la Crise de l'Euro et de l'UE a bon dos, mais ça ne pouvait plus durer : les Italiens n'en pouvait plus de reporter le changement de leur voiture. Cette satanée Crise est toujours là, notamment à cause de l'Euro et de l'UE, mais le groupe FIAT FCA a intelligemment adapté son offre à cette crise en se concentrant sur les segments A et B. Si bien que les modèles les plus vendus en Italie en 2014 sont tous des FIAT :

 En première position se trouve l'indémodable Panda avec 104'352 modèles écoulés en 2014 dans la péninsule. FIAT FCA a lancé le pari de développer ce modèle en Italie plutôt qu'en Pologne et cela fonctionne. La voiture est plus chère, mais plus luxueuse et procurant plus de travail en Italie.

 En seconde position se maintient la magnifique Punto avec 57'157 modèles écoulés en 2014 dans la péninsule. FIAT FCA se retrouve avec un dilemme avec ce modèle très réussi, dessiné par Giugiaro en 2005, lancé lors de la collaboration malheureuse avec GM. La Fiat Punto III est une référence dans la catégorie des citadines et son remplacement serait complexe à aborder. FIAT FCA a besoin d'une nouvelle voiture du segment B, mais ne sait pas s'il faut lancer une 500+ fabriquée à Tychy en Pologne, un nouveau modèle 600 ressemblant à la 500 ou continuer avec la Punto, comme sur le marché indien.

 En troisième position arrive la 500L avec 51'256 modèles écoulés en 2014 dans la péninsule. FIAT FCA produit ce modèle du segment B dans son unité de production de Krajcac en Serbie. Celui-ci est proposé en version normale, Trekking et Living. Il peut être doté de motorisations FIRE, TwinAir ou FlexiFuel.

  En quatrième position figure la Ypsilon avec 51'143 modèles écoulés en 2014 dans la péninsule. FIAT FCA produit ce modèle du segment A dans son unité de production de Tychy en Pologne. FIAT FCA a du cesser la commercialisation de la gamme Lancia, devant la faiblesse du marché européen. Les imposantes Voyager et Thema II n'a pas su convaincre sous la marque Lancia. L'innovante Delta II a peiné a trouver son public malgré ses qualités.

  En cinquième position figure encore le best seller 500 avec 45'674 modèles écoulés en 2014 dans la péninsule. FIAT FCA produit ce modèle du segment A dans son unité de production de Tychy en Pologne depuis 2007 et au Mexique depuis 2011, le modèle totalise une production cumulée de 1.200.000 unités.



 La justesse de la stratégie de FIAT FCA lui a permis de produire des modèles qui se vendent, plutôt que d'offrir une pléthore de modèles qui s'en vont encombrer les parkings des concessions. Dans cette croissance record figure déjà la Dart et la 200, mais n'apparaissent pas encore les effet de la 500x, de la Jeep Renegade, de l'Alfa 4C.

Source : Internet (page actualisée le 12/01/2015)

28 nov. 2014

La presse française ment

 La France va mal, on le savait, mais l'état d'esprit français est constamment désinformé par sa presse locale.

 Ignorant superbement que la 500X dispose du châssis de la Jeep Renegade, ce qui en fait un modèle sans concurrence en Europe, l'agence française de Reuters prétend sottement que FIAT FCA n'aurait pas grand chose d'autre à montrer au Mondial de l'automobile de Paris qu'une nouvelle version de la 500. Nostalgique de la haute conjoncture, le quotidien français LeFigaro ne peut se faire à l'idée que l'époque glorieuse de l'industrie hexagonale soit révolue et ose regretter que l'indémodable Fiat 500 soit toujours sur le devant de la scène, alors que d'anciens modèles comme la Lancia Delta ou l'Alfa 75 ont disparu. Le quotidien français LeFigaro va plus loin et prétend que le temps des succès pour les marques automobiles transalpines est bien loin et impute cet état de fait au regroupement sous FIAT FCA. Cependant, à la différences des marques françaises qui se sont fait racheter par les Japonais et par les Chinois, la stratégie de FIAT FCA lui a permis non seulement de conserver ses marques, mais également d’acquérir le troisième groupe américain sans dépendre des aides de l’État.  L'agence française de Reuters se plaint même que le modèle vedette de FIAT FCA est décliné trop régulièrement, critique cette stratégie axée sur les gammes 500 et met en doute la capacité d'innovation du constructeur. Mais les Français ne tiennent pas compte non plus des regroupements et des innovations technologiques comme le Common Rail, le Down Sizing, le Flex-Fuel, la boîte TCT, le système Stop-n-Go et Twin Air, technologies sans égales en Europe, qui ont permis d'optimiser les bicylindres, comme le  V6 VM et Pentastar.

 L'agence française de Reuters prétend en outre que la 500 prend de l'âge et le succès de ses déclinaisons reste limité, car FCA manque d'une offre compétitive alors que VAG, PSA et RSA continuent de lancer avec succès des évolutions de modèles anciens, qui passent pour des nouveautés VAG multiplie les versions de sa Golf , vers le haut en Passat et vers le bas en Polo, sous les marques VW, Audi, Skoda, Seat et cette stratégie marche.  Cependant pour l'agence française de Reuters, le nouveau modèle révolutionnaire basé sur le Jeep Renegade ne modifiera probablement pas radicalement l'image de la marque FIAT, dont le Reuters français pense que la gamme vieillit faute de nouveaux modèles. Mais les Français ne tiennent pas compte de la jolie Sedici, qu'elle remplace, ni du Jeep Grand Cherokee, du Jeep Cherokee, du Jeep Renegade, du Fiat Freemont, de la Dodge Dart, de la Chrysler 200, de la Fiat Viaggio, de la Fiat Ottimo et de la Fiat Panda.

 Après le rachat à 100% de l'américain Chrysler par FIAT, l'agence française de Reuters affirme que le nouveau groupe FCA s'est fixé des objectifs de croissance ambitieux qui s'appuient notamment sur le potentiel de développement prêté à Alfa Romeo, Maserati et Jeep.  Alors que les 12 marques du groupe FCA connaissent actuellement une croissance supérieure à celle du marché, le quotidien français Figaro daigne reconnaître que sur le papier, cette stratégie est séduisante, mais objecte qu’elle nécessitera des moyens financiers considérables. Mais le quotidien français Figaro prévient alors que la mise sur les marchés de ces nouveaux modèles va coûter une somme considérable, à la hauteur des défis qui attendent le constructeur.  Contredisant les critiques de frilosité, la vente de 10% du capital de Ferrari sur les marchés publics va autoriser de porter les investissements de 5,6 milliards en 2011 à plus de 8,6 milliards d'euros en 2015.

 Le quotidien français Figaro salue tout de même le fait que FIAT FCA veut faire d'Alfa Romeo une marque globale, présente sur plus de marchés et plus de segments de marché en revenant notamment aux États-Unis. Le quotidien français Figaro estime que les prévisions de 300.000 ventes pour Alfa en 2016 contre 100.000 l'an dernier est un objectif ambitieux. Enfin, FIAT FCA compte profiter du dynamisme de Jeep, pour l'instant la seule vrai marque mondiale de FCA. Quant à la marque Fiat, elle va se focaliser sur les petites voitures, avec la Panda et toute une gamme autour de la 500. Selon le Reuters français, la nouvelle 500X présentée à Paris appartient à la famille des "crossovers", une catégorie qui a le vent en poupe en ce moment. Mais les Français critiquent ce choix, car ils n'ont aucun modèle comparable à opposer à la Fiat 500X - Jeep Renegade.

 L'agence française de Reuters juge logique de concentrer les efforts sur les marques et les modèles haut de gamme, qui se vendent bien aux États-Unis et sur les marchés émergents. Confronté à un taux de chômage français sans précédant et à une dette française abyssale, le quotidien français Figaro ose parler d’un mauvais choix en matière automobile, car tout va très vite. Pensant qu’un constructeur ne peut limiter ses investissements sans prendre le risque d'être rapidement dépassé, le quotidien français Figaro, prône de continuer de produire 4 gammes complètes de modèles invendables dans trois marques différentes. Or ces périodiques français n'ont pas compris que la crise impose de faire des modèles économiques et leurs marques qui ont continué de présenter une pléthore de modèles invendables se sont fait racheter par les Chinois et les Japonais. Le Reuters français ose ajouter que si même si la reprise en Europe s'accélérait, Fiat serait à coup sûr perdant, car le Reuters français prétend que la gamme FIAT vieillit. Les Français ne réalisent pas que des modèles moyens de gamme innovants sont déjà en production en Chine, au Brésil, aux Etats-Unis et n'attendent que la reprise pour venir chez nous. Les remplaçantes des magnifiques Punto et Linea seront fabriquées dans l'unité de production polonaise de Tychy et la remplaçante de la splendide Bravo sera fabriquée dans l'unité de production turque. Le dilemme pour FIAT FCA est de décider si ces voitures doivent faire partie de la famille 500, 600 ou conserver leur nom.

 Alors que la marque Fiat est bien présente aux États-Unis, au Brésil, en Inde et en Chine avec des modèles adaptés à ces marchés, l'agence française de Reuters s'inquiète du risque de voir FCA négliger la marque Fiat en Europe. Bien que Fiat ait écoulé 34% des ventes totales du groupe, soit 1,5 million de voitures l'an dernier, le quotidien français Le Figaro rappelle qu’en 1990 les trois marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia et Ferrari occupaient le deuxième rang européen et avec 13,6 % du marché, talonnait alors le groupe VAG. De plus, comme depuis le début de l’année 2013, FCA n'a vendu que 6,2% des voitures écoulées en Europe, le quotidien français Figaro ajoute qu’il n'occupe plus que le 8e rang européen, derrière VAG, PSA, RSA, GM, Ford, BMW et Hyundai-KIA. Pour cette raison, le quotidien français Figaro estime que le constructeur de la 500 n'est plus que l'ombre de lui-même dans une Europe sinistrée, car en novembre, il a vendu moins de voitures dans l’Europe communautaire que sur son seul marché brésilien. Ce fait seul montre bien qu'il est un constructeur moderne qui a su faire face à la mondialisation, car PSA a également vendu en juin plus de voitures en Chine qu'en France. L'agence française de Reuters ose ajouter que si la reprise en Europe s'accélérait, Fiat serait à coup sûr perdant, à cause de sa gamme prétendument vieille. Les Français ne réalisent pas que des modèles moyens de gamme innovants sont déjà en production en Chine, au Brésil, aux Etats-Unis et n'attendent que la reprise pour venir chez nous.

 Selon l'agence française de Reuters, la Fiat 500, lancée en 2007, pour relancer la marque en utilisant les méthodes appliquées à Mini par BMW, s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires en six ans. Mais le Reuters français estime que cette version modernisée d'un modèle historique du groupe n'a pas spécialement favorisé le reste de la gamme. C'est qu'en réalité, que la mauvaise réputation donnée par les Français à la marque FIAT, associée à la crise, a imposer de rétablir l'image de la marque en partant d'en bas. Les moyens et hauts de gamme étant réservés à des marchés plus porteurs, que le marché français.  Le Reuters français enfonce le clou en prétendant que la stratégie de FCA a été mise à mal par la crise en Europe, qui a été particulièrement douloureuse pour le marché automobile, et qui commence tout juste à se redresser. Alors qu'en réalité, le rachat du groupe Chrysler au Etats-Unis, la poursuite des opérations avec FIAT Automoveis au Brésil et FIAT Tofas en Turquie ont permet d'encaisser la crise avec sérénité. Le Groupe FIAT FCA a subit moins de dégâts que les groupes français, qui sont passés en mains étrangères. Le Reuters français se permet même de prétendre que pendant ces années de vaches maigres, la gamme Fiat a continué de vieillir. Selon le Reuters français, une hypothétique Punto break, aurait même aujourd'hui neuf ans. Mais les Français, qui ne considèrent que le marché français, ne tiennent pas compte du Jeep Grand Cherokee, du Jeep Cherokee, du Jeep Renegade, du Fiat Freemont, de la Dodge Dart, de la Chrysler 200, de la Fiat Viaggio, de la Fiat Ottimo et de la nouvelle Fiat Panda.

 Étonnamment, l’agence française de Reuters pense que BMW, qui a copié FIAT avec sa Mini, a par contre fait ce qu'il fallait pour maintenir des ventes régulières au fil des ans en lançant lentement mais régulièrement des déclinaisons de ses produits. L'agence française de Reuters  insinue que Fiat n'a pas été aussi disciplinée, car les déclinaisons qu'il a sorties ont été relativement invisibles pour le consommateur moyen. Selon  le quotidien français Figaro , en revanche, le groupe italien a mieux résisté sur les petits véhicules, grâce à une production de voitures moyennes populaires, avec un avantage prix par rapport à ses compétiteurs allemands ou français. Alors que la stratégie de FCA pour la Fiat est de rétablir sa réputation, le quotidien français LeFigaro claironne que FIAT FCA va ainsi rater le tournant du low-cost alors qu'il détenait des positions enviables sur ce segment. Le quotidien français LeFigaro va encore plus loin et prétend que l'industriel italien s'est fait damer le pion par les constructeurs coréens ou allemands en Europe de l'Est, alors qu’historiquement, il était industriellement présent en Russie, en Pologne, en Hongrie et en Serbie. Le  quotidien français LeFigaro salue par contre le modèle Logan de Dacia, qui a grappillé des parts de marché sur le segment des voitures bon marché en Europe de l'Ouest. A ce sujet, le quotidien français LeFigaro ne s’appesantit pas sur le fait que RSA s’est emparé du japonais Nissan, du russe LADA, du roumain Dacia avec l’aide des deniers publics. Mais le quotidien français LeFigaro informe que le constructeur italien a glissé du deuxième au huitième rang européen en 20 ans. Mais les Français ne réalisent pas que le groupe est devenu 2 groupes importants et que FCA est septième mondial.  Conscient du FIAT bashing que subit la marque dans la presse, la marque italienne a décidé de se concentrer sur le segment A et B avec la 500 et la Panda en Europe. Les autres segments sont couverts par ses filiales américaine, brésilienne, turque, indienne et chinoise.  La rénovation en profondeur des modèles Chrysler grâce aux technologies FIAT, fait qu'ils se vendent incroyablement bien.

 L'agence française de Reuters constate que la part de la marque Fiat sur le segment B du marché est tombée de 9,3% en 2007 à 6,2% l'an dernier et elle pourrait encore reculer à 5,7% d'ici 2018. le quotidien français LeFigaro renchérit que cette supposée descente aux enfers tient à des erreurs et à un positionnement de généraliste très difficile à tenir sur un marché automobile européen qui s'est transformé. Ainsi, avec la montée en puissance des marques haut de gamme allemandes, Fiat a perdu pied sur le marché des grands véhicules, jusqu'à abandonner les segments D et E. Un temps référence en Europe sur le haut de gamme, Alfa Romeo et Lancia ne sont pas parvenus, à conserver des positions fortes sur ces créneaux. Le quotidien français LeFigaro  déplore même que FIAT, qui avait pourtant participé dans les années 1960 à la création de Lada, en Union soviétique, pour fabriquer localement des Fiat 124, a été doublé là encore par la firme française subventionnée RSA, qui est devenue le premier actionnaire d'Avtovaz, maison mère de la Lada. Seul reste le Brésil, où la marque italienne conserve de fortes positions, avec une production locale qui a quasiment doublé en quinze ans. L'agence française de Reuters prévient encore que sur le segment A, celui de la Fiat 500 et de la Panda, la part du groupe pourrait revenir sous 5% contre environ 7%.  Le quotidien français Figaro assure d'ailleurs que FIAT FCA est conscient de la fragilité à long terme de cette situation et bataille pour redresser le groupe en Europe. Afin de rendre les productions réalisées en Italie économiquement rentables,  une nouvelle stratégie passe par la montée en gamme. Sur les 4 marques concernées par cette opération, 2 opèrent dans le secteur du luxe: Ferrari et Maserati, alors que beaucoup d'espoirs reposent sur le renouvellement d'Alfa Romeo. Le quotidien français LeFigaro, explique que FIAT FCA avait du lâcher prise au début des années 2000 avec l'offensive des filiales européennes des groupes américains (Ford Fiesta et Opel Astra), puis avec l'arrivée des coréens Hyundai et Kia.

 Comme ces concurrents étrangers avaient entamé les positions commerciales des marques du groupe italien et rogné les marges, Fiat a différé le renouvellement de ses modèles et a ralenti ses investissements dans les technologies. Ce repli, en minimisant les dépenses et se recentrant sur les petites voitures, est alors devenu le cœur de la stratégie de Fiat, pour affronter la mondialisation, la globalisation et la faillite de l'Europe.

Source : Internet (page actualisée le 12/12/2014)

18 oct. 2014

FIAT du XXIe siècle

Le groupe FIAT SpA a absorbé le groupe américain Chrysler pour 3,6 milliards de dollars et est devenu le septième constructeur mondial. Pour continuer de croître, certains pensent qu'il doit absolument de trouver un nouvel allié d'ici à 2018.
 
En 2000, la holding FIAT SpA a lancé la phase 2 du projet 178, successeur du 147, dans l'unité de production de Betim au Brésil.
  • En 2000, FIAT SpA a lancé la Palio II sur châssis 178 à Betim au Brésil
  • En 2000, FIAT SpA a lancé la Palio SW II sur châssis 178 à Betim au Brésil
  • En 2000, FIAT SpA a lancé la Sienna II sur châssis 178 à Betim au Brésil
  • En 2000, FIAT SpA a lancé la Strada II sur châssis 178 à Betim au Brésil
  • En 2000, FIAT SpA a lancé le Ducato III sur châssis SEVEL Sud au Brésil
  • En 2000, FIAT SpA a lancé le Daily III sur châssis SEVEL Sud au Brésil
En 2000, la holding FIAT SpA allait très mal, en France où elles tombent de 150'000 à moins de 60'000 véhicules. Victime de son succès, la firme FIAT Spa avait maintenu au catalogue certains modèles anciens. Par exemple, la Uno se perpétue de 1983 à 1997, alors que la Panda dure de 1980 à 2003.


En 2000, FIAT SpA s'est allié à GM.


En 2001, FIAT SpA remplace sa plateforme Type 3 par la nouvelle plateforme C élaborée avec GM. La date de lancement du nouveau modèle élaboré avec GM, censé concurrencer la Golf, coïncide malheureusement avec les attentats du 11 septembre. Malgré son design avancé, ses ventes peinent à décoller. La presse allemande, française et italienne tirent à boulets rouges sur la nouvelle venue, car il n'arrivent pas à concevoir que FIAT SpA puisse produire une voiture supérieure.
  • En 2001, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire Stilo sur châssis C en Europe.
  • En 2001, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire Strada sur châssis 178 en Europe.
  • En 2001, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire Thesis sur châssis TIPO 4 en Europe.
En 2002, la firme américaine GM poursuit parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA.
  • En 2002, GM a lancé l'Opel Vectra C sur base GM Epsilon.
  • En 2002, GM a lancé l'Opel Vectra C Caravan sur base GM Epsilon.
En 2003, la FIAT SpA remplace sa plateforme Type 0 par la nouvelle plateforme mini élaborée avec GM. La firme américaine GM poursuit d'ailleurs parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA. FIAT SpA signe un double accord avec le japonais Suzuki, concernant l'étude, la mise au point et la fabrication en commun d'un nouveau SUV produit en Hongrie et la fourniture à Suzuki de moteurs diesels à injection directe.
  • En 2003, GM a lancé la Saab 9-3 sur base GM Epsilon.
  • En 2003, GM a lancé l'Opel Signum sur base GM Epsilon.
  • En 2003, FIAT SpA a lancé la Panda II sur base fiat mini platform produite à Tychy en Pologne.
En 2004, la firme américaine GM poursuit parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA.
  • En 2004, GM a lancé la Chevrolet Malibu sur base GM Epsilon.
  • En 2004, GM a lancé la Chevrolet Maxx sur base GM Epsilon.
En 2005, la firme américaine GM poursuit parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA. Mais en 2005, la FIAT SpA regroupe toutes ses sociétés d’ingénierie dans FTP.
  • En 2005, GM a lancé la Pontiac G6 sur base GM Epsilon.
  • En 2005, FIAT SpA a lancé la Punto sur base SCCS.
  • En 2005, FIAT SpA a lancé la Fiat Croma II sur base GM Epsilon. 


En 2005, FIAT SpA a divorcé de GM.


En 2006, la firme américaine GM poursuit parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA, mais GM revend ses parts dans Suzuki pour n'en garder que 3%. Cependant, en 2006, la FIAT SpA continue sa collaboration avec la firme Suzuki en Hongrie.
  • En 2006, GM a lancé la Cadillac BLS sur base GM Epsilon.
En 2007, la firme américaine GM poursuit solitairement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA. En 2007, la FIAT SpA a remplacé sa plateforme 0 par la plateforme FIAT MINI, partagée avec Ford. En 2007, la concurrence utilise également le châssis FIAT SCCS.
  • En 2007, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire 500 sur châssis Fiat MINI produite à Tychy en Pologne.
  • En 2007, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire Linea sur base SCCS construite à Bursa en Turquie.
  • En 2007, FIAT SpA a lancé le révolutionnaire Fiorino sur base SCCS construite à Bursa en Turquie.
  • En 2007, FIAT SpA a lancé la révolutionnaire Delta sur châssis C .
  • En 2007, PSA a lancé la Peugeot Bipper sur châssis SCCS construite à Bursa en Turquie.
  • En 2007, PSA a lancé la Citroen Nemo sur châssis SCCS construite à Bursa en Turquie.
  • En 2007, GM a lancé la Saturn Aura le châssis GM Epsilon.
En 2008, la firme américaine GM poursuit parallèlement le développement de sa plateforme Epsilon en utilisant des techniques empruntées à la FIAT SpA, mais GM, en proie à de sérieuses difficultés, revend ses parts dans Suzuki, avec laquelle FIAT SpA est en collaboration. En 2008, la concurrence utilise également le châssis FIAT MINI.
  • En 2008, FIAT SpA a lancé la Qubo sur base SCCS, construite à Betim au Brésil.
  • En 2008, FIAT SpA a lancé la MiTo sur base SCCS, construite à Betim au Brésil.
  • En 2008, FIAT SpA a lancé la Linea sur base SCCS, construite à Betim au Brésil.
  • En 2008, Ford a lancé la Ka II sur base fiat MINI à Tychi en Pologne.
  • En 2008, GM a lancé la Chevrolet Malibu sur base GM Epsilon et
En 2008, GM revend ses parts dans Suzuki, pour pouvoir survivre.


En 2008, crise mondiale du monde automobile.


En 2009, FIAT SpA a acheté 20% de Chrysler LCC.
En 2009, la firme allemande VAG  prend 19,9 % du capital de Suzuki et entre en conflit larvé avec la FIAT SpA.
  • En 2009, FIAT SpA a lancé le Doblo sur base SCCS.
  • En 2009, FIAT SpA a lancé le moteur V6 Pentastar multiair.
En 2010, en grandes difficultés, la firme américaine GM est obligée de se séparer de ses marques.
  • En 2010, FIAT SpA a lancé la 500 aux Etats-Unis, produite dans l'usine de Toluca.
  • En 2010, GM a lancé l'Astra sur châssis C.
En 2010, GM a vendu SAAB, pour pouvoir survivre.
En 2010, GM a vendu Pontiac, pour pouvoir survivre.
En 2010, GM a vendu Saturn, pour pouvoir survivre.
En 2010, GM a vendu Hummer, pour pouvoir survivre.


En 2011, FIAT SpA s'est divisé en FIAT Industrial et FIAT Automobile.



En 2011, FIAT Automobile est devenu unique propriétaire de Chrysler LCC.


En 2011, FIAT Automobile renouvelle son accord de coopération avec Suzuki-Maruti pour la fourniture de moteurs 100'000 moteurs Fiat au Japon, en Inde et en Hongrie, malgré l'opposition du concurrent allemand VAG.
  • En 2011, FIAT SpA lance l'Ipsilon III sur base fiat mini platform produite à Tychy en Pologne.
  • En 2011, FIAT SpA lance le GranVoyager IV sur base DaimlerChrysler profondément revue et corrigée.
  • En 2011, FIAT SpA lance le Freemont sur base DaimlerChrysler profondément revue et corrigée.
En 2012, le groupe FIAT collabore avec la firme Mazda au Japon.
  • En 2012, FIAT SpA lance la Panda III sur base fiat mini platform à Pomigliano d'Arco.
  • En 2012, FIAT FCA a lancé la Fiat 500L sur base SCCS.
  • En 2012, FIAT Spa lance la Dodge Dart aux Etat-Unis sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
  • En 2012, FIAT Spa a lancé la Fiat Viaggio en Chine sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
  • En 2012, GM a lancé le Combo sur base SCCS.

En 2013, Fiat Industrial est devenu propriétaire de sa filiale CNH Global.
En 2013, Fiat Industrial est devenu CNH industrial. 
En 2013, Fiat FTP est devenu propriétaire de sa filiale VM.
  • En 2013, FIAT Automobile a lancé la Jeep Cherokee sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
  • En 2013, FIAT SpA a lancé le RAM ProMaster sur base Ducato aux Etats-Unis.
  • En 2013, FIAT Spa produit 4.4 millions de voitures.
  • En 2013, GM a lancé la Adam sur base SCCS.


En 2014, FGA est devenu FCA.


En 2014, FIAT FCA a installé son siège social aux Pays-Bas.
En 2014, FIAT FCA a installé son siège fiscal au Royaume-Uni.
En 2014, FIAT FCA a installé sa cotation à Wall Street.
  • En 2014, FIAT SpA a lancé le RAM ProMaster City sur base SCCS.
  • En 2014, FIAT FCA a lancé la Jeep Renegade produite à Melfi sur base SCCS.
  • En 2014, FIAT FCA a lancé la Fiat 500X produite à Melfi sur base SCCS.


Pour atteindre son objectif audacieux de 7 millions de voitures en 2018, FCA doit s'étendre en direction de l'Asie. Suzuki, Mazda et Mitsubishi sont cités comme des partenaires potentiels pour le prochain agrandissement.
  • En 2015, FIAT FCA a lancé la Chrysler 200 sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
  • En 2015, FIAT FCA a lancé l'Alfa Romeo Giulia sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
  • En 2015, FIAT FCA a lancé la Fiat Aegea sur base Alfa Romeo Giulietta (CUSW).
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Suzuki pour les moteurs.
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Mazda pour un coupé.
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Mitsubishi pour un 4x4.
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Renault pour une camionnette.
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Faurecia pour de l'équipement.
En 2015, FIAT FCA s'allie avec Tesla pour des voitures électriques.


Source : Internet (page créée le 14/102014 actualisée le 18/10/2014)

2 oct. 2014

Internationalisation profitable

 Dans les seventies, il y avait une trentaine de constructeurs automobiles, dont il n'en reste qu'une dizaine. Aujourd'hui, Renault produit en Roumanie, comme en Afrique et dépend de ses partenaires asiatiques pour sa survie. Peugeot & Citroen sont en partie nationalisés et appartiennent aussi à un groupe chinois. Dans ce contexte, le transfert du siège fiscal de FIAT FCA à Londres et de son siège social à Amsterdam constitue une étape fondamentale dans l'indépendance du groupe italien.

 Le processus de concentration pour rester compétitif face à la globalisation permet au groupe de maintenir ses engagements en termes d’emplois en Italie. De plus, le choix de son siège fiscal à Londres, hors de la zone euro constitue un facteur positif pour une multinationale comme FIAT FCA. Non seulement, la pression fiscale en Italie est devenue l’une des plus élevées au monde, mais les pays de la zone euro commencent à imposer trop de contraintes au développement de leurs groupes industriels. L’Allemagne a par contre été avantagée par l’Union monétaire européenne et son bilan commercial élevé lui a permis de s'emparer de constructeurs italiens comme Lamborghini ou Ducati. En choisissant Londres, FIAT FCA a obtenu une plus grande liberté d’action en se libérant des contraintes fiscales liées à la monnaie commune. Tenant compte de l’Euro surévalué, cela constitue un avantage décisif pour une multinationale.

 La faiblesse de la demande et la détérioration des rapports avec les syndicats constitue le principal risque que FIAT FCA en arrive à fermer une partie de ses usines italiennes et cela pourrait représenter une perte de substance considérable pour le tissu industriel italien. Mais FIAT FCA n'abandonnera pas son pays d’origine pour autant, car elle a tout a y perdre. Comme pour Alitalia, FIAT FCA n’avait d’autre alternative qu’une alliance internationale pour survivre. Les travailleurs italiens ont tout à gagner et rien à perdre dans cette internationalisation de la marque italienne. Exor et la famille Agnelli resteront probablement des actionnaires de référence de FIAT FCA et le choix d’Amsterdam comme siège social aidera à maintenir une stabilité dans l’actionnariat.

 Cependant, la filiale FFT de FIAT FCA est soupçonnée par la Commission européenne d'avantages fiscaux au Luxembourg, alors que la holding helvétique FFP fondée par Peugeot en 1929 n'a jamais été mise en cause.

 De plus, la Commission européenne n'a pas investigué à l'époque sur le fait que l'entreprise française Citroen refuse l'aide offerte par la holding italienne FIAT et s'associe avec l'entreprise française Peugeot. De nos jours, la Commission européenne n'a pas investigué sur le fait que l'entreprise française PSA Peugeot Citroen accepte l'aide offerte par le gouvernement français et le gouvernement chinois.

 A l'époque, la Commission européenne n'a pas investigué sur le fait que l'entreprise nationalisée française Renault fonde une holding néerlandaise, ni que l'entreprise nationalisée française Renault utilise des fonds publics pour racheter des entreprises privées comme Nissan, Samsung, Dacia ou LADA.


Source : Internet (page actualisée le 02/10/2014)

19 août 2014

Les Français ne vendent pas aux Etats-Unis

 Les Français, qui ont réussi le tour de force d'exporter non seulement leur vision du luxe, mais également leur gastronomie discutable s'interrogent sur leur faible niveau de pénétration concernant leurs voitures aux États-Unis.

  Leurs marques Peugeot, Citroen et Renault avaient bien essayé d'investir le marché américain dans les années 60, mais cette expérience aventureuse s'était soldée par des échecs cuisants. En 1906, la firme Renault essaie d'exporter des voitures aux États-Unis, mais les ventes restent relativement faibles, à la différence de FIAT, qui assemble sur place de luxueux modèles. En 1950, la régie Renault désormais nationalisée revient sur ce marché avec des modèles inadapté à la qualité douteuse, qui pénaliseront durablement la marque. En 1979, la Régie Nationale Renault rachète au frais du contribuable français la firme américaine AMC et a de grandes ambitions pour la marque Jeep. Mais le rêve américain coûte cher à la régie, qui est contrainte de vendre la marque à Chrysler en 1987.   Mais les Français ne s'offusquèrent pas que l'entreprise nationalisée Renault fonde une holding néerlandaise ou utilise des fonds publics pour racheter des entreprises privées comme Nissan, Samsung, Dacia ou LADA.

 En 1938 la firme privée Citroën exporte des Traction Avant 11 et 15 aux États-Unis, mais ce n'est assurément pas le succès. La firme Citroen essuie le plus gros camouflet avec la DS : moteur 4 cylindres, moteur faible, rouille fréquente, batterie 6 volts, pneus introuvables sur sol américain, peinture délicate, climatisation inexistante, protections fragiles, circuit hydraulique non fiable, circuit électrique déficient et liquide hydraulique spécifique non disponible. Non seulement la DS n’est pas adaptée au marché américain, mais elle fait peur, car elle monte et descend toute seule. Son champignon de frein est jugé dangereux et son changement des vitesses si compliqué que les vendeurs refusent de la conduire. Plusieurs modèles sont ensuite importés après la DS, et c’est ainsi que la 2CV, l’Ami 6 et la Méhari touchèrent sans succès le sol américain. Malgré le succès de la SM aux Etats-Unis, Citroen quitte ce marché en 1977 après avoir essayé d'exporter la CX.   Par contre, les Français ne s'offusquèrent pas que l'entreprise privée Citroen refuse l'aide offerte par la holding italienne FIAT et s'associe avec l'entreprise privée Peugeot.

 En 1958, la firme privée Peugeot tente sa chance aux Etats-Unis avec la 403 distribuée par le réseau nationalisé Renault. Dans un premier temps, la 403 connaît le succès, mais les ventes chutent et Peugeot doit en urgence rapatrier son stock. La 604, importée entre 1977 et 1984, malgré les efforts de Peugeot, connait également un flop et l’aventure américaine tourne court en 1991.   Les Français ne s'offusquèrent pas que l'entreprise privée Peugeot fonde la holding helvétique FFP en 1929.

 Pourtant, dans les années 60, la firme allemande Volkswagen écoulait encore sa coccinelle de 1938 aux hippies californiens et défiait les constructeurs américains sur leur marché. Comme les Français ne se sont pas étonnés à l'époque que l'allemand réussisse là où ils échouaient. VAG détient 10 marques aujourd'hui et menace tous les constructeurs européens.   Mais les Français ne s'en offusquent pas !

Source : Internet (page actualisée le 19/08/2014)